hivernage

l'hiver
mais la petite a eu envie de tomates farcies, alors entorse à la règle du légume de saison . Il y a encore des tomates de France sur les étals, l'hiver est récent.
Celles-ci ont été farcies de : 300g de veau haché / la chair de 2 grosses saucisses de montagne / 1 yaourt / un reste de chèvre frais / de l'origan sec / du sel, du poivre , et cuites à 180° 40 minutes, arrosées d'huile d'olive. Pour les accompagner, du riz complet .

Le lendemain soir, la chair crue ôtée des tomates a été mise à revenir dans un peu d'huile d'olive avec 1 gros oignon . Puis j'y ai ajouté les 2 tomates farcies qui restaient, sans leur farce, de l'eau, une grosse partie du riz restant, une pomme de terre épluchée par la petite qui adore aider en cuisine, du cumin, un cube de bouillon de légumes dégraissé. ça a bouillonné un petit 1/4 d'heure, puis le tout a été mixé. J'y ai ajouté, enfin, le reste de riz et la farce coupée en morceaux. Cette soupe épaisse et parfumée  servie avec des cubes d'avocat crû et poudrée de chili : juste parfait pour un soir froid et pluvieux . réconfortant et chaleureux.

Et puis une envie de gâteau - le Christmas cake attendant patiemment son heure - un classique cake aux fruits confits (les restes non utilisés du susnommé) a fait l'affaire . Avec un bon thé , rouge (épices et orange) ou vert  (gingembre et coing) suivant l'heure et l'humeur .

Hier en rentrant du marché, j'ai mis à mariner 500 g de paleron de très bon boeuf - j'en achète peu, mais chez un très bon boucher, sa viande est goûtue et fondante.
La marinade : 2 carottes en rondelles, 2 gousses d'ail écrasées, du carvi, du 4 épices, du romarin et le tout arrosé de vin blanc sec .
Et pour le midi, nous avons réchauffé à la vapeur de la choucroute avec des Francfort maison du même boucher , et cuit à la vapeur quelques petites pommes de terre. Les Francfort ont éclaté de bonheur, trop de vapeur ! On a relevé le tout d'une moutarde douce au Riesling rapportée d'Alsace. Du simple mais du bon.
Le soir, c'est pique-nique-soupe devant un bon film .

Et puis aujourd'hui, le boeuf mariné est passé à la casserole : 2 échalotes ont fondu dans un peu d'huile d'olive, au fond de la marmite en fonte, mon amie. Le boeuf a rejoint les jolies, histoire de se dorer un peu la couenne, puis une cuillère à soupe de farine. Pour mouiller le tout : la marinade et un peu d'eau . J'ai ajouté 8 beaux champignons rosé de Paris , cultivés dans les champignonnières voisine (magnifiques les champignons !), coupés en 4, et le tout a cuit très très doucement 2 bonnes heures avec un petit diffuseur de chaleur entre la flamme du gaz et le fond de la marmite (j'aurais pu aussi le mettre à four doux). Tout à la fin, j'ai conclu l'affaire avec une belle poignée d'olives vertes  et cuit rapidement de la polenta (250g pour 1l d'eau et de sel) pour l'accompagner.
La petite zappe le dessert, pour nous c'est compote ou faisselle. Il reste de la sauce de boeuf pour demain midi, et nous ferons dorer la polenta restante à la poêle.

Goûter en compagnie du feu du poêle : chocolat chaud , thé rouge aux épices de Noël et panettone aux pralines de notre boulanger préféré. Pas si mal cette hibernation du dimanche .

vues de la Lune

Décembre s'avance, et je pense comme chaque année au Christmas cake. cette fois, tant pis s'il est déjà décembre, sans doute trop tard pour les puristes, je l'essaie .
Un soir - était-ce le 1e décembre ou le 2? - j'ai enfin les ingrédients requis par la recette proposée par Trish Deseine dans son livre 'le bonheur est dans le plat' (mise à l'épreuve des promesses).
Rapidement préparé, il faut être patient sur la cuisson - 3h , le temps du repas (et qu'avons-nous mangé ? aucune idée), d'un film et de quelques cartes en linogravure . enfin je sors la bête du four , j'imbibe de cognac . et maintenant, nous attendons ... nous attendons ...

affaire à suivre

premiers jours de décembre passés à toute vitesse, ultra rempli, peu de souvenirs de cuisine. le cerveau s'occupe à d'autres fredaines.
Il y a quand même les blinis du Moujik , un soir où on a envie, comme ça, de pique-niquer au coin du feu / saumon fumé, avocats, tomates cerises, rollot de picardie, comté et donc, blinis du moujik : une recette trouvée il y a 2 ans, et toujours parfaite.

Et aussi un gratin doux : 3 carottes, 2 pommes de terre, le dernier pâtisson râpés gros mis à cuire dans du lait avec une cuillère de maïzena, sel, poivre . Quand ça bouillonne un peu, que ça épaissit un peu, hop dans un plat à gratin qui a d'abord été frotté à l'ail , et de la mozzarelle dessus . On gratine . et voilà . un peu de salade verte pour le contraste.

enfin, ce soir, autour d'une bougie, un velouté de carottes-coco complètement régressif .
Recette trouvée chez 'J'veux être bonne ', un blog pimpant , où je vient d'apercevoir une recette de Marshmallow à la framboise (ne pas rester sur un essai raté !)

les couleurs de novembre

'tartapolenta' : une belle couche de polenta / tartinée de tapenade verte / puis des courgettes de l'été jetée dans la poêle chaude sans décongélation, un trait d'huile d'olive, sel, poivre et origan frais / tomates séchées à l'huile d'olive / coppa grillée / amandes concassées / fromage de brebis portugais / hop au four / hop il n'en est rien resté. 

Un gâteau choco-orange léger et délicieux de Spoon Encore / avec quelques grains de raisin, un goûter parfait

paniers colorés / dernières aubergines -la peau douce- dégustées en beignets / minuscules piments comme des bonbons, des bijoux

Le soir réinventer les restes /  le riz du traiteur chinois gratiné au brebis portugais / un peu de mâche / c'est bien

une recette tirée du livre de Jamie Oliver 'Jamie en 15 minutes' , une mine / laksa thaï au poulet / interprété avec ce qu'il y a dans les placards / dernier petit poivron à la place des asperges / vermicelles de riz et nouilles de blé japonaises à la place des nouilles de riz / etc / le blanc de poulet a été prélevé sur le poulet du marché, le reste est cuisiné diversement durant la semaine / verdict : la petite adore 

Petite courge spaghetti creusée amoureusement et transformée en soupelette parfumée à l'ail 

Panier poireau - panier d'hiver

Dessert rapido-presto , délicieux tiède ou froid, inratable , variations des parfums suivant le placard / ce jour-là, crème chocolat : 2 cuillères à soupe de maïzena + 2 cuillères de sucre  de canne + 1 oeuf d'Henriette bien mélangés / ajouter 20 cl de lait et 10 cl de crème liquide, 40 g de chocolat noir (à vue d'oeil) / à feu doux mélanger jusqu'à ce que la crème épaississe et le chocolat fonde / on peut mettre plus de sucre - on peut mettre 30 cl de lait et pas de crème - on peut remplacer le chocolat par une gousse de vanille (ou extrait) , de la purée de noisette, de pistache ... mettre moins de maïzena pour une crème plus liquide

une tarte aux blettes avec une pâte dans laquelle il y a moitié farine de blé, moitié farine de gaude (farine de maïs torréfiée : goût divin) / avec les restes de pâte, des sablés salés pour un apéro improvisé : sur les ronds, des petits dés de comté, de chorizo, poudrés de cumin ou de chili  et 10 minutes au four.

des fondants au chocolat pour un dessert vite fait du dimanche avec une crème anglaise - merci Henriette - il reste les blancs . une recette de guimauve me fait de l'oeil chez Un déjeuner de soleil , mais il faut faire avec ce qu'il y a sous la main : pas de violette, mais de la vanille (très bien), pas de gélatine en feuille mais de l'agar agar / mauvais dosage, essai raté, la guimauve est trop molle / mais c'est bon alors ...
transformation en dessert top top : une crème à l'orange sur le modèle de la crème choc, le jus de 2 oranges à la place du lait et de la crème (quantité maïzena/sucre adaptée à la quantité de liquide) et roule ma poule : dans les petits pots de verre, une belle épaisseur de crème , une belle épaisseur de guimauve molle et un petit tour sous le gril / verdict : il n'en est rien resté.

le panier miroite d'oranges et de verts

la carcasse d'un poulet du marché mis à cuire dans une bonne portion d'eau avec 2 carottes taillées en bâtonnets, un blanc de poireau , une gousse d'ail, du sel / quand la viande se détache de l'os, désosser, éplucher , tailler en petites bouchées, remettre dans la marmite avec une poignée de vermicelles par personne / c'est cuit : persil et chili pour relever le bouillon de poulet trop bon 

le goût de la joie

dans ma bibliothèque de souvenirs, Mémé de Paris est un personnage récurrent . un midi dans son appartement de l'avenue Laumière, celui où elle louait une chambre à un autre italien - et puis finalement, ils ont vécu ensemble si longtemps, en "tout bien tout honneur" aurait-elle pu dire, jusqu'à sa mort à lui à plus de 90 ans ; après elle n'était pas seule sans doute, sur son buffet, il y avait les photos des deux hommes de sa vie , son amour et mari, et lui, Monsieur Philippe. un midi, donc, avenue Laumière , dans la minuscule cuisine où trône, en tous cas dans mon souvenir, une énorme cuisinière (à charbon ? à fuel ?), énorme et noire, et un tout petit buffet, une petite table et deux, trois chaises en gros bois peint en blanc, le dessus en un espèce de terrazzo de fortune vert-de-gris . des meubles nés des mains de Monsieur P. et puis, Mémé de Paris , qui tourbillonne comme un pinson, on entend les pigeons sur la fenêtre où elle pose toujours du riz, elle pèle les patates plus vite que son ombre et fait les meilleures frites du monde . la superbe italienne fait les frites comme personne, je n'en ai jamais mangées de meilleures, elles avaient le goût de sa joie 

le panier de Pierre contenait, hier, entre autres, une énorme salade pain de sucre, cuisinée hier soir avec patates et lardons pour un plat paysan simple, acidulé et doux à la fois - la petite n'étant pas là, on peut manger ce qu'elle déteste, mais c'était quand même trop amère pour les papilles de la grande.

(faire revenir un belle tranche de lard fumé coupée en dés. ajouter de la salade en quantité (ici, la moitié de la bête). quand elle a rendu son eau, ajouter 6 petites (ou 3 grosses, ou comme on veut/aime) pommes de terre coupées en gros morceaux. saler et poivrer . couvrir et cuire à l'étouffée sur feu un peu vif mais pas trop jusqu'à ce que les pommes soient tendres. A la fin, j'ai ajouté un filet d'huile d'olive pour dorer un peu les patates. Et voilà.

Et puis, aussi, un rôti de dinde, enduit d'huile d'olive, de curry, de cumin et de gingembre, mis à dorer dans une cocotte en fonte , avec un gros oignon tranché fin. pendant ce temps, préchauffer le four à 180°. ajouter un verre de vin blanc sec dans la cocotte, détacher les sucs de cuisson, couvrir et enfourner pour 30 à 40 minutes. pendant ce temps, épluchage d'une courge au nom inconnu, mais très orange, puis cuisson à la vapeur avec un peu de sel et du thym . elle accompagne le rôti, écrasée à la fourchette et mélangée à une cuillère de crème. à côté, j'ai cuit à la vapeur aussi 3 poires épluchée et épépinées (par le dessous pour les garder entières) , dans l'eau de cuisson : un bâton de cannelle, une étoile de badiane et quelques grains de cardamome, 15 minutes . puis j'ai coulé dessus 6 carrés de chocolat noir mis à fondre avec une cuillère d'eau et j'ai parsemé quelques dés d'oranges confites (verdict : trop bon).

fondue de microbes , voilà l'hiver.

Dimanche soir

il est grand temps de cuisiner le magnifique bouquet de bettes rouge sang du panier : j'en fais une tarte / côtes et feuilles coupées fins et revenues dans un peu d'huile d'olive avec de l'origan, du 4 épices, des échalotes , des raisins secs/ Le tout versé sur une pâte brisée (250 g de farine/ 150 g de beurre / une petite cuillère à café de sel de guérande/ de l'eau froide au jugé) / et puis un appareil fait d'un gros oeuf (fabrication Henriette), de  2 belles cuillères de crème fraîche, sel et poivre / et du gruyère râpé -la grande a ramené ses fonds de frigo d'étudiante .

Comme il est toujours impossible de faire avaler à la petite de la bette, même rouge sang, nous complétons par une petite tarte à la tomate avec le reste de pâte brisé / un peu de moutarde à l'ancienne au fond/ gruyère / tomates tranchées épais/ origan, sel, gruyère, un filet d'huile d'olive. 

On se régale.

Lundi 

midi : on termine tous les petits restes. on empaquète tous les légumes qui restent dans le frigo, des pâtes, du riz, on fait les valises et en voiture Simone , pour une minuscule "cabane" sur le flanc des Vosges . Quelle chance, des vacances.

On emmène aussi un bon paquet de microbes, et donc du thym séché pour les tisanes, du miel du Mont-Gargan et du citron.

soir : une soupe de légumes, préparée (quelle bonne idée) le dimanche après-midi - il y avait un légume-mystère à deviner, mais aucun souvenir, pourtant, c'était vraiment bon et la texture parfaite. Et on agrémente avec une belle poignée de chanterelles trouvées dans la mousse des bois voisins .

Pendant cette semaine en vacances, il y a eu :

le cerveau embrumé et enrhumé, nous allons quand même déguster le plat du jour à l'Arpège , à Colmar (charmant et délicieux) - une bavette à l'échalote, des petits légumes extra (carottes, pommes de terre), une mini soupe de courgette / la petite choisit la cuisse de poulet rôti et adore les carottes, elle n'en laisse pas une miette. Nous concluons par des fondants à la châtaigne et une salade de fruits exotiques très fraîche. 

un petit creux comblé par des bretzels.

nos microbes nous réclament à corps et à cris une raclette , avec du chorizo, du saucisson et de la mortadelle, une compote vite fait avec les échalotes du panier .

et puis, allons-y pour une ratatouille construite avec une aubergine, 4 tomates et deux poivrons. du riz . des crèmes au chocolat du supermarché.

de la tisane de thym, ça c'est sûr!

un pique-nique au sommet, soleil rayonnant, 13 ° maximum : des sandwichs au saucisson, des pommes et nous voilà prêts à marcher encore un bon moment.

une tarte à la myrtille et du munster fermier achetés au détour de la forêt à un vieux bonhomme tout seul dans son camion chargé de victuailles vosgiennes. 

des pâtes à la fausse carbonara (crème, lardons et gruyère) et la dernière aubergine en tranches frites . Pas très diététique mais on se régale , nos microbes sont heureux .

encore des chanterelles.

une salade de chou rouge taillée comme on peut avec les couteaux qui ne coupent pas (ne pas oublier son opinel la prochaine fois), avec des morceaux de pommes, et des manchons de canard confits

une purée (neige) de céleri-rave au goût de noisette (c'est ainsi qu'on le mange le plus souvent , préparé avec une recette des soeurs Scotto, maintes et maintes fois utilisée : faire cuire le céleri jusqu'à la tendresse , à l'eau salée ou à la vapeur, mixer  avec de la crème fraîche et une bonne huile d'olive )

une salade de betterave rouge crue avec des pommes 

une repas gargantuesque à La Cocotte Rouge, un soir, au fin fond de la montagne, au coin d'un feu de bois - presskopf / foie gras pour les filles / escargots pour monsieur / fondue suisse / spaetzle pour la petite / fondant au chocolat et vacherin mirabelle, framboise - c'était bon, mais trop plantureux pour un soir ! et la fondue était trop alcoolisée à mon goût.

un resto au hasard à Nancy, sous le soleil - l'Arrosoir, à deux pas de la place Stanislas , très bon et des serveurs tranquilles , c'est bien . des bun's burger du cousin d'Al Capone , des raviolis chèvres-figues et un dessert seulement pour monsieur (tiramisu chocolat blanc, framboise) . On fait bombance.

Et puis retour à la maison.

dimanche soir : soupe de légumes du panier / carottes, navet, poireaux / et une compote de pommes en morceaux, encore chaude - il n'est rien resté.

lundi

midi : ravioles de royan et salade de betterave rouge crue avec des raisins frais, des raisins secs, des pommes acidulées / des crèmes vanilles ultra rapide (recette ici - je mets la moitié du sucre, pas de fruits secs, et je parfume à la vanille avec de l'extrait) .

soir : improvisation avec les restes : pain perdu en mode salé avec tous les restes de pains et bretzel des Vosges , en tranches, trempés dans un mélange lait/oeuf/sel/poivre/origan et dorés à la poêle à l'huile d'olive , puis gratinés au four avec le restant de raclette et quelques lamelles de bacon  (il semblerait que nous soyons passés en mode "hiver"). compote pour clore .

mardi

midi : poulet rôti, pas du marché, on l'a raté. pommes de terre et gros haricots verts vapeur et nature . crème au chocolat (même recette que la crème vanille, mais cette fois, sans oeuf et avec 20 cl de lait et 10 cl de crème liquide , et quelques carrés de chocolat noir).

soir : après Mommy de Xavier Dolan, au cinéma , des galettes dans une petite crêperie  : la galette est très bonne, franc goût de sarrasin, dedans camembert et pomme rôtie au romarin , et une crêpe tout aussi bonne au chocolat , aux zestes de citron et au gingembre frais, ça réveille les papilles .

mercredi

midi : riz thaï poudré de 4 épices / carottes et chou-rave vapeur / les quelques restes du poulet en lamelles réchauffés par la vapeur . les dernières crèmes au chocolat.

voyage de travail - des frites, des frites, des frites

samedi
midi : aucun souvenir ... sans doute rapide, entre une réunion et des valises à préparer.
dîner : une de mes soupes préférées : lentilles corail / carottes / pomme / cumin - à l'apéro, on grignote un très bon saucisson d'Eymet en Périgord avec un petit verre de 'grains oubliés' des vignobles Borie / Château La Forêt à Fonroque en Périgord.

dimanche
petit déjeuner dans la brume de Liège - autoroute - thé sencha et croissant
pique-nique très cake : cake improvisé avec une base trouvé sur internet (où?) + maroille / jambon / olive / ciboulette et cake à la rhubarbe (les derniers bâtons du panier ), acidulé et doux en même temps  (recette internet, également perdue dans les méandres de la toile)
dîner (auberge de jeunesse de Bad Sulza ) : spaghetti bolo et concombres

lundi
petit déjeuner très allemand : fromage et charcuterie, pain noir et de quoi préparer le pique-nique du midi
déjeuner devant l'école du Bauhaus - ciel légèrement gris et petits pains garnis de salamis , une pomme très sucrée
- on regarde Good Bye Lenine, sur la route vers Berlin-
goûter, près de la porte de Brandebourg / une bière et un apfelstrudel
dîner (auberge de jeunesse, berlin) : purée, boulettes, concombres, salade et crème au chocolat

mardi
de même - petit déjeuner, déjeuner : petits pains , charcuterie, fromage, et pomme et faux jus d'orange-berk
dîner : Wiener Schnitzel, frites, salade, concombre et crème à la vanille avec une compote de cerises

mercredi
on ne se lasse pas : petit déj et déj idem
un thé à la cardamone et à la cannelle en terrasse dans Friedrichshain (récréation de la journée)
dîner n'importe quoi la tête ailleurs - on recommence les spaghettis bolo, mais un peu froides, avec une salade de chou blanc et un cornichon géant et un sandwich pour les privés de dîner préparé avec ce que je trouve au self de l'auberge : chou blanc, tomates, feta, oignons frits (moins risqué que le sandwich aux spaghettis)

jeudi
déjeuner : currywurtz et des frites , un café, l'addition
dîner : dans les lumières de Sony Center : wiener schnitzel/frites (je n'en peux plus) , crème au chocolat
Inglourious Basterds pour digérer sur la route

vendredi
de retour, les pieds sous la table : la cuisinière du jour a préparé un morceau de porc rôti avec tomates, oignons et pommes de terre, il y a aussi du potimarron simplement poché, avec des chataîgnes .
dîner : pique-nique entre deux spectacles - sandwich maison 'carré frais' / dernières tomates du panier et roquette (idem)

samedi
on ralentit un peu l'agitation - déjeuner en terrasse et au soleil avec une petite salade vite faite avec les fonds de frigo : haricots verts du jardin, tomates du panier, olives vertes , et pour moi j'ajoute roquette, câpres et graines de courge . Un trait d'huile d'olive et nous voilà heureuse la petite et moi. En dessert , une pâtisserie du boulanger du coin .
dîner : retour au catering Lulu Berlue, au festival C'est comme ça - salades colorées, canard au citron et riz et fondu chocolat - on goûte aussi aux brochettes des Dolotières

dimanche
déjeuner au soleil - été indien - on réchauffe les restes du déjeuner du vendredi , et c'est très bien
et puis fabrication de muffins au coing .

il pleut, il automne, il chaleureux

dimanche soir : la soupe / navet.pomme.poireau.betterave chiogga/ et au lit.

lundi midi : poulet rôti du dimanche froid avec sa p'tite mayo à la moutarde ancienne / pommes de terre du dimanche sautées 

lundi soir :derniers ban baoh réchauffés à la vapeur/ salade qui craque chou rouge.pomme.raisin sec.huile de noix.cumin / yaourts myrtille de Thiérache

mardi midi : osso bucco préparé la veille , pas bianco car pas d'anchois, alors rosso avec la tomate / polenta jaune soleil 

mardi soir : dîner "j'ai mal au ventre" dit la petite : riz basmati 1/2 complet dans le rice cooker avec raisins sec et 4 épices et ça ira comme ça.

mercredi midi : P. fait griller le reste de polenta , fabrique une sauce tomate vite fait (oignons, tomates, 1 sucre) , et on parmesane le tout.

mercredi soir : chez Lulu Berlue / Catering du Festival C'est comme ça de L'Echangeur-CDC : toujours bon , accueil chaleureux et même pas mal au porte-monnaie (la petite choisit le boeuf-carottes et sa purée, et la dame lui offre une pomme en prime / P et moi, remplissons nos assiettes de tarte salées et jolies salades colorées. il pleut, spectacle annulé, mais chaleur ambiante, on est bien)

jeudi midi: à toute vitesse, pasta/pomodoro et un expresso un

jeudi 18h, atelier cuisine qui va vite : la petite fait des roses des sables (choco noir noir, beurre, corn flakes non sucrés) et je fabrique des tomates farcies (chair à saucisse, jambon blanc, échalote, poivron vert, 'carré frais'; oeuf, origan, 4 épices) avec du riz bien sûr (basmati 1/2 complet)  et une rose en dessert. 

Tetro de Coppola pour poursuivre la soirée. Parfait.